Abstract:
This research investigated rice farmers’ adaptation strategies to climate change in two rice production
zones in Benin, Malanville in the extreme North zone and Glazoué in the Centre zone of the country,
basing on a gender analysis and a multinomial logit regression model. A total of 294 rice farmers,
including 144 in Glazoué and 150 in Malanville, have been sampled and interviewed. The findings showed
that men were more prone to adopt a single adaptation strategy whereas women were keen on adopting
double adaptation strategy. These strategies included irrigation, crop diversification, dyke construction,
variety diversification, early planting and late planting. The main barriers were financial and information
barriers and the low irrigation potential. Livestock ownership, receiving extension services, credit access,
access to climate information and soil fertility degradation positively affected the likelihood of farmers’
adaptation to climate change. Supportive policy measures should consider strengthening farmers with rice
irrigation facilities, rice varieties resistant to water and heat stresses, digitizing climate information
through local social networks, rural credit services, and in particular taking into account gender
differences.
Cette recherche a examiné les stratégies d’adaptation des riziculteurs au changement climatique dans
deux zones de production, Malanville dans l’extrême zone du nord et Glazoué dans la zone centre du Bénin
en se basant sur une analyse de genre et un modèle de régression logit multinomial. Un total de 294
producteurs de riz, dont 144 à Glazoué et 150 à Malanville ont été sélectionnés et interviewés. Les
résultats ont montré que les hommes étaient plus enclins à adopter une stratégie unique alors que les
femmes étaient plus enclines à adopter deux stratégies combinées. Ces stratégies sont l'irrigation, la
diversification des cultures, la construction de digues, la diversification des variétés, la plantation précoce
et la plantation tardive. Les principaux obstacles étaient les insuffisances d’information et de moyens
financiers et le faible potentiel d'irrigation. La possession du bétail, l’accès aux services de vulgarisation,
l’accès au crédit, l’accès aux informations climatiques et la dégradation de la fertilité des sols ont eu une
incidence positive sur la probabilité d’adaptation des agriculteurs au changement climatique. Les mesures
de politiques de soutien devraient envisager le renforcement des producteurs en installations d'irrigation,
en variétés de riz résistantes aux stress hydriques et thermiques, la numérisation des informations
climatiques via les réseaux sociaux locaux, les services de crédit rural, et en particulier tenir compte des
différences de genre.